«Dieu agit à Gaza!»

Proche-Orient: Les chrétiens de Gaza ont toujours été marginalisés, pourtant depuis un an ils aident courageusement et pacifiquement leur prochain.

Vivre en étant chrétien parmi les partisans du Hamas est une menace permanente. On ne sait jamais quand les émotions vont basculer et sa propre vie être mise en danger. Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est ce que disent les chrétiens de Gaza depuis le 7 octobre 2023: «Nous voulons aider!»

Depuis cette date, la vie est devenue beaucoup plus difficile pour de nombreuses personnes au Proche-Orient. Des civils israéliens ont dû quitter leurs maisons, sont gravement traumatisés et vivent dans la peur des bombes. Cent mille d’entre eux n’ont pas encore pu rentrer chez eux. Actuellement un million de personnes au Liban et plus de huitante pour cent de la population à Gaza fuient également les bombardements. L’AÉM aide, de toutes les manières possibles et de chaque côté des parties engagées, les partenaires locaux qui s’occupent des réfugiés et s’engagent à la réconciliation.

Nos partenaires dans la bande de Gaza ont fait preuve de créativité pour être une bénédiction pour les autres. Grâce à des panneaux solaires, ils peuvent alimenter plusieurs points névralgiques en électricité, ce qui leur a permis de purifier une eau précieuse à différents endroits, eau qu’ils distribuent à deux mille personnes par jour.

Djamila* aime faire de la pâtisserie, et elle s’est demandé si elle ne pourrait pas faire du pain. Elle a donc commencé par construire elle-même deux fours, qui sont maintenant en service depuis avril. Elle a ensuite formé une équipe de femmes qui préparent chaque jour des galettes et les distribuent à deux mille cinq cents personnes. Et ce n’est pas tout. Djamila construit en effet d’autres fours pour servir encore plus de personnes. Elle est devenue sa propre patronne et le fait avec tout son cœur et beaucoup d’amour pour son entourage. Les prix des denrées alimentaires ayant massivement augmenté dans la bande de Gaza, c’est pourquoi l’AÉM paie volontiers la farine à Djamila.

Un chrétien confie: «Il y a une grande souffrance autour de nous. Les gens sont envahis par la peur. Notre consolation est de savoir qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous faisons partie d’une grande famille qui tient bon malgré les difficultés.»

Merci de faire partie de cette famille et de ne pas oublier les chrétiens de Gaza, d’Israël et du Liban!

*Le prénom a été modifié